Y a-t-il un profil type par rapport aux personnes sujettes à un trouble de dépersonnalisation / déréalisation ? Est-ce que ce sont davantage des hommes ou plutôt des femmes ? Est-ce que ces personnes ont plutôt un emploi ou sont plutôt au chômage? Ou par exemple est-ce qu’elles sont plutôt en couple ou célibataire ?
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode, ici Régis de « Reprendre du Terrain » et je suis là pour vous aider à comprendre ce qu’est la Dépersonnalisation / Déréalisation, et bien entendu si vous avez besoin d’aide au-delà des épisodes, n’hésitez pas à me contacter pour solliciter un accompagnement personnalisé, l’idée étant bien sûr de vous aider à vous libérer le plus rapidement possible de vos symptômes. Vous retrouverez tous les liens utiles dans la description en dessous de la vidéo.
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Alors aujourd’hui nous allons nous demander s’il existe un profil type de personnes sujettes à la Dépersonnalisation / Déréalisation, à travers des questions sur la répartition hommes/femmes, la situation professionnelle, la vie sentimentale, etc
Alors pour commencer, est-ce que ce sont plutôt les hommes ou les femmes qui sont le plus sujets à la dépersonnalisation ? Sur cette question, les résultats des études sont très clairs et les chercheurs peuvent affirmer que le trouble de dépersonnalisation / déréalisation touche à part égale les hommes et les femmes, autrement dit c’est du 50/50. A titre de comparaison, la dépression touche 2 fois plus de femmes que d’hommes.
Dans tous les cas, les personnes souffrant d’un trouble de dépersonnalisation / déréalisation décrivent généralement un dysfonctionnement important dans leur vie quotidienne, même si ce dysfonctionnement n’est pas forcément global, les difficultés pouvant en effet davantage concerner et se concentrer sur tel ou tel domaine de vie plutôt qu’un autre.
Alors concernant la situation professionnelle, selon les études, la plupart des personnes se plaignent et pensent que la dépersonnalisation et ses différents symptômes, les empêche d’avoir un emploi, de le conserver ou d’atteindre un niveau correspondant à leur formation ou à leurs capacités intellectuelles. Pour vous donner un chiffre, selon une étude portant sur 204 patients, 38% étaient au chômage, ce qui est un taux beaucoup plus important comparé au taux de chômage dans la population en général. Je tiens à préciser ici que se plaindre ou penser qu’on ne peut prétendre à tel ou tel emploi ou le conserver, ne veut pas forcément dire que c’est une vérité.
Sur le plan de la vie sentimentale, la plupart des personnes ont le sentiment que le fait d’être sujet à la Dépersonnalisation rend difficile le fait de pouvoir s’engager dans une relation sentimentale à long terme, voire même de la continuer. En effet, malheureusement certaines personnes décident soit de rester célibataires, soit décident tout simplement et malheureusement aussi, de mettre un terme à la relation sentimentale dans laquelle ils sont, même si c’est une erreur de faire cela si cette décision est uniquement motivée par les difficultés en lien avec leurs symptômes de Dépersonnalisation (je pense notamment à l’impression d’être engourdi émotionnellement). Selon cette même étude portant sur 204 patients, 62% étaient célibataires au moment du diagnostic.
A noter que de larges études ont obtenus des résultats similaires que cela soit sur le plan de la situation professionnelle ou de la vie sentimentale.
Globalement, ce qu’on peut dire aussi, c’est que, hommes et femmes confondus et quelles que soient les situations professionnelles et sentimentales des uns et des autres, dans environ 50% cas, le trouble de dépersonnalisation commence soudainement et les personnes décrivent souvent cette expérience de « 1ère fois » comme si quelqu’un avait actionné un interrupteur dans leur tête. Dans ces cas-là, les personnes sont souvent capables de se souvenir et de raconter de façon très précise cet événement et les circonstances qui l’entouraient, comme par exemple les pensées ou les conversations qu’elles avaient à ce moment-là, l’endroit où elles étaient, le moment de la journée, etc.
Chez d’autres personnes, l’apparition est plus graduelle et sont incapables de dire avec certitude à quel moment ça a commencé.
Ce qu’on peut dire en revanche c’est que dans de nombreux cas, l’apparition du trouble de dépersonnalisation coïncide avec une période de bouleversement émotionnel et de stress.
Voilà, donc pour résumer, il n’existe pas un profil type hyper spécifique concernant les personnes sujettes à un trouble de Dépersonnalisation / Déréalisation, on a vu par exemple qu’autant d’hommes et de femmes étaient concernés, mais on peut retenir malgré tout certaines tendances assez communes notamment concernant la situation professionnelle ou sentimentale ou la façon dont les symptômes sont apparus.
Voilà, donc j’en termine avec ce nouvel épisode et comme d’habitude, si vous souffrez de symptômes de dépersonnalisation / déréalisation, que ça vous handicape dans votre vie quotidienne et que vous ne savez pas ou plus quoi faire, n’hésitez surtout pas à me contacter pour solliciter une aide personnalisée ou tout simplement si vous avez besoin d’un renseignement, etc je serai là pour vous apporter toute l’aide et les réponses dont vous avez besoin. Tous les liens utiles dont celui pour me contacter sont dans la description en dessous de la vidéo.
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Dans tous les cas, je vous dis à bientôt pour une prochaine vidéo et au-delà de vous souhaiter une bonne journée, je vous souhaite avant tout de « reprendre du terrain ».