QUI SUIS-JE ?
Découvrez ici mon histoire, si moi aussi j’ai été sujet à des symptômes de DP/DR, mon expérience, mes compétences et les raisons pour lesquelles je propose mon aide aux personnes souffrant de dépersonnalisation / déréalisation
A PROPoS DE MOI
Je m’appelle Régis, je suis né en 1977 (je vous laisse faire le calcul…) et je vis sur Lyon mais peu importe, ce qui vous intéresse sans doute c’est qui je suis pour prétendre vouloir proposer mon aide à celle ou celui qui souffrirait de dépersonnalisation / déréalisation.
Allons droit au but : je suis moi même passé par là et ce durant beaucoup trop longtemps, et je me dis qu’à l’époque ça m’aurait tellement aidé, tellement fait gagner du temps et épargné de la souffrance si j’avais pu trouver quelqu’un qui me comprenne, me rassure (notamment quand on a l’impression de devenir fou) et me dise comment m’en sortir, etc.
J’en suis donc arrivé à l’hypothèse que l’expérience que j’ai accumulé et les compétences que j’ai acquises sur ce trouble de Dépersonnalisation / Déréalisation et les moyens d’y faire face, pourraient sans doute aider quelqu’un d’autre, ne serait-ce qu’une seule personne, à mieux aller, à retrouver le chemin de la liberté plutôt que de vivre comme moi à l’époque un vrai parcours du combattant.
Raison d’être de la main que je vous tends.
« D’accord Régis, mais quel intérêt aurais-je à solliciter ton aide plutôt que celle d’un professionnel de santé, quelle valeur ajoutée m’apporterais-tu et en quoi je devrais te faire confiance ?«
Questions bien légitimes. Je reviendrai plus en détails sur mon parcours un peu plus loin sur cette page, mais tout d’abord sachez que je suis resté des années à ne pas savoir de quoi je souffrais et comment on en « guérissait », comment on s’en libérait. Personne ni même les professionnels de santé que j’ai consulté semblaient comprendre ce que je leur disais. Quand j’essayais d’expliquer les sensations que je ressentais, notamment cette sensation d’irréalité que j’expérimentais de plus en plus (déréalisation) et qui m’angoissait terriblement, j’avais droit en général à une réponse évasive, un silence ou une réponse « joker » du style « c’est le stress, ne vous en faites pas » …Et là je me disais : « Ah? Sans blague ?! Tout va bien alors, merci, un ptit anxiolytique et tout ira mieux alors…..ah ben non, pas vraiment en fait« .
Quelle frustration ! J’avais l’impression d’être le seul au Monde à être sujet à ce « mal » inconnu, à lutter comme un forcené au quotidien contre moi-même, à faire comme si de rien n’était vis à vis de mon entourage et pourtant ma zone de confort et de liberté ne faisaient qu’insidieusement se réduire autour de moi, jusqu’au jour où ENFIN, j’ai rencontré LA personne qui allait ENFIN me comprendre, m’expliquer les mécanismes et mettre ENFIN un nom sur « ce que j’avais »…
DP/DR : LES 5 ERREURS COURANTEs
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L’epoque compliquée
A cette époque, je traversais une situation professionnelle très compliquée. Une période de plus d’1 an et demi où les journées de travail étaient devenues source d’un stress immense pour moi. Je ne savais plus quoi faire pour me sortir de cette difficulté professionnelle et plus j’essayais de m’en sortir, plus j’avais l’impression de m’enfoncer, plus j’essayais de me débattre, plus j’ avais l’impression que le filet dans lequel j’étais pris m’emprisonnait davantage. Bien que certain(e)s collègues ainsi que mon entourage personnel me soutenaient comme ils pouvaient (sans qu’ils sachent réellement ce que je vivais de l’intérieur), j’avais l’impression d’être complètement seul et coincé.
Et tous les matins il fallait y retourner. C’était devenu un enfer. Je prenais la voiture pour aller au travail en étant complètement déréalisé, cette sensation d’irréalité m’envahissait, me dominait. Je me garais, je montais les escaliers pour accéder à l’open-space, je disais bonjour et je m’asseyais à mon bureau tout en étant complètement « ailleurs », détaché de la réalité et j’avais l’impression de plonger petit à petit dans la folie : peut-être étais-je en train de devenir schizophrène, peut-être allais-je rester coincé dans cette bulle d’irréalité, dans cette prison aux murs invisibles? Je ne savais pas, tout cela me faisait poser de plus en plus de questions et m’angoissait encore plus. Bien que je dissimulais tout (personne ne savait), ce que je ressentais m’angoissait énormément, d’autant plus que mon problème professionnel était toujours bien là. Il fallait bien le résoudre. Mais plus j’allais mal intérieurement, moins je me sentais capable de faire face et trouver des solutions, et donc plus ça allait mal. Un vrai cercle vicieux. Au travail, j’étais souvent (notamment le matin) en contrôle permanent pour ne pas partir en crise d’angoisse. Je me contenais à mort. Dans ma vie personnelle, les conséquences étaient réelles également. A cause de ce stress intense sur le long terme et ces sensations d’irréalité, c’était devenu de plus en plus compliqué pour moi, je voyais bien que mon autonomie et ma zone de confort se réduisaient fortement. Aller ici ou là, faire ceci ou faire cela, était conditionné par mon état, par mes angoisses, par le fait de redouter d’être de nouveau sujet à ces horribles sensations d’irréalité, à refaire une crise d’angoisse, etc. J’évitais de plus en plus. Quand j’étais dans certaines situations et que ça n’allait pas, je ne pensais qu’à m’en échapper, j’étais en hyper-contrôle pour ne pas partir en crise d’angoisse (parfois ça marchait, parfois la crise d’angoisse gagnait la partie), et comme si ça ne suffisait pas, je devais faire un effort supplémentaire pour tout dissimuler à mon entourage, qu’il soit familial, amical, professionnel, etc
Les semaines et les mois passant, je m’épuisais. Ce n’était plus tenable.
Un premier arrêt de travail de 15 jours. Je reprends… rien n’a changé et seulement quelques jours après cette reprise, je quitte mon travail en pleine après-midi. Ce fût mon dernier jour dans cette entreprise.
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LA RENCONTRE
Le médecin du travail me reçoit quelques jours plus tard. Il m’écoute attentivement, prend note également de mes sensations d’irréalité et résume ma situation dans un courrier à destination d’un psychiatre pour que ce dernier en tant qu’expert confirme que mes conditions de travail mettaient ma santé en danger. Il m’indique également que ce psychiatre est une référence au niveau des problématiques professionnelles (harcèlement moral, etc).
Je prends donc rendez-vous et je me retrouve donc quelques jours plus tard et pour la première fois de ma vie assis devant un psychiatre (suis-je devenu fou ?…) à qui je remets donc le courrier du médecin du travail. Il le lit, le remet dans l’enveloppe puis le silence se fait…
Je comprends alors que c’est à moi de parler. Je romps le silence et j’explique ma situation professionnelle et bien évidemment j’en profite pour lui parler de ces étranges sensations, notamment ces sensations d’irréalité qui m’angoissent terriblement. Ce n’est pas évident à les décrire mais j’utilise les mots, expressions ou métaphores qui me semblent le mieux coller à ce que je ressens : « c’est comme si j’étais dans un rêve, comme s’il y avait un voile invisible entre moi et la réalité et que je n’avais pas de prise sur lui, comme une bulle transparente dans laquelle j’étais, comme si le monde extérieur était irréel, etc« .
J’en avais déjà parlé à certains professionnels de santé (médecins généralistes, psychologues, etc…), à chaque fois j’avais eu droit à un silence (très évocateur…) ou à des réponses « joker », du style « c’est le stress« , … « euuh ok, super… oui mais encore….? » … Je prenais ainsi rapidement conscience que le professionnel de santé que j’avais en face de moi ne comprenait absolument pas de quoi je lui parlais, ce qui m’angoissait d’autant plus ! Si un professionnel de santé, qui avait fait des années d’études, ne comprenait rien de ce que je disais alors qu’est-ce que j’avais ?!! Et je vous épargne les « conseils » de certains d’entre-eux qui m’invitaient et m’incitaient à retourner à mon travail… (sans commentaire…).
(Attention, j’ouvre et referme une parenthèse, l’idée n’est pas du tout de dénigrer les professionnels de santé, ce n’est pas du tout le genre de la maison, mais juste de faire un malheureux constat, celui que le sujet de la DP/DR reste encore très méconnu par une bonne partie des professionnels de santé, c’est juste factuel.)
Mais là, contre toute attente, cet homme que j’avais en face de moi, ce psychiatre, allait ENFIN mettre un nom sur ce que « j’avais » : « Dépersonnalisation /Déréalisation » !!
Enfin quelqu’un qui comprenait ! Après tout ce temps !
Au fil des séances mensuelles, il m’explique ce qu’il en est, la mécanique qui se joue derrière les sensations étranges que je ressens, les liens avec ma situation professionnelle, etc.
Il m’explique au passage qu’ils ne sont pas nombreux en France à BIEN connaître le sujet de la Dépersonnalisation.
Il me rassure sur le fait que je ne suis pas fou et que je ne vais pas le devenir.
Cela dit j’ai vraiment besoin de ces séances, d’une part par rapport à la période que je viens de traverser au niveau professionnel et qu’il faut encore régler, mais surtout car j’ai besoin d’être de nouveau et régulièrement rassuré sur mon état « mental », par rapport à ces sensations, etc.
Car bien évidemment, même si le 1er rendez-vous a représenté un réel soulagement (enfin quelqu’un qui me comprend, m’explique et me rassure), les problèmes professionnels, le stress intense, les crises d’angoisses et ces sensations d’irréalité et d’étrangeté dans lesquels je baignais depuis bien longtemps, ne se sont pas pour autant envolés par enchantement.
LA RECONSTRUCTION
Commence alors le chemin de la reconstruction. Ces séances régulières avec ce psychiatre qui connait bien le sujet de la Dépersonnalisation auront été très enrichissantes et je me suis même enrichi bien au delà de la dépersonnalisation. Je ne remercierai jamais assez cet homme, maintenant à la retraite depuis 2014.
Ce ne fût pas tous les jours une partie de plaisir, il a fallu régler la problématique professionnelle et il a fallu que je « reprenne du terrain » (d’où le nom « reprendre du terrain » de mon site et de ma chaîne Youtube).
A vouloir m’en sortir, j’avais commis et je continuais encore à commettre toutes les erreurs possibles, je voulais tellement me débarrasser de cette « m.rde » qui pourrissait ma vie, que je ne me rendais pas compte que j’entretenais moi-même le problème et que même parfois je l’amplifiais.
Mais c’est tellement plus facile à dire ou à écrire qu’à vivre.
Il y a eu des hauts et puis il y a eu des instants de quasi découragement. « Vais-je m’en sortir un jour? Où est le bout du tunnel ? Et le temps qui passe ! etc«
Mais au fond de moi j’avais cette force, cet espoir qui me disait de ne jamais rien lâcher car j’avais la conviction qu’un jour ça irait mieux même si cette conviction était parfois mise à mal.
Nouveaux projets, nouvelle vie, nouvelle dynamique, etc et séances régulières avec mon psychiatre et du temps (car il en aura fallu du temps) m’ont permis de refaire surface progressivement, de reprendre du terrain et les rênes de ma vie. Sans m’en rendre vraiment compte ces sensations ont fini par se faire moins intenses, moins fréquentes puis disparaître.
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AIDER LES AUTRES
La vie a donc continué. Et suite à la fin d’un projet professionnel, je me suis alors demandé quel chemin allais-je donc désormais emprunter au quotidien. Que pourrais-je apporter aux gens ? Comment pourrais-je les aider ? Sur quel sujet ? Quelles compétences et expériences pouvais-je avoir acquis au cours de ma vie susceptibles d’être utiles pour aider les autres ? Et en quoi je serais « spécial » et légitime pour les aider sur le sujet choisi ?
Et c’est assez naturellement qu’est venu le sujet de la DP/DR.
Je me suis souvenu du parcours du combattant que j’avais traversé, toutes les erreurs que j’avais commise, tout ce temps passé à chercher LA solution pour m’en sortir, tout ce temps à me poser des questions angoissantes et sans réponse, à chercher en vain pendant très longtemps un professionnel de santé qui comprenait ce que je lui disais, etc
Et c’est ainsi que je me suis donc dit que mon expérience et mes compétences pourraient sans doute bénéficier à toutes celles et tous ceux qui seraient actuellement sujet à la DP/DR, leur évitant ainsi de dépenser bien du temps et de l’argent en consultations inutiles, leur évitant de rester seul face à leur souffrance et leurs questions angoissantes, leur évitant de commettre toutes les erreurs que moi j’avais commis, et surtout leur permettant de bénéficier de toute l’écoute, la bienveillance et l’ aide possible de ma part pour se libérer de leurs symptômes de Dépersonnalisation / Déréalisation.
Au cours de mon parcours j’avais déjà acquis des compétences utiles dans l’accompagnement mais je me devais de monter en puissance sur le sujet de la Dépersonnalisation, qui est un vaste sujet.
Raison pour laquelle j’ai étudié, j’ai fait des recherches, j’ai lu, j’ai appris, je me suis formé et je continue encore, que ça soit sur le sujet de la Dépersonnalisation mais aussi sur tout ce qui pourrait aider de près ou de loin les personnes à s’en libérer, en plus de mes compétences en développement personnel, physiologie, diététique/nutrition, sport, etc.
Au final je propose une approche basée sur différentes approches 😉 avec bien entendu aussi, des conseils basés sur ma propre expérience, mon propre vécu, notamment par rapport aux erreurs à ne pas commettre.
Avec moi, pas de pilule magique au programme, ni de solutions « métaphysiques ». Pas non plus d’approches visant à se retourner et à se focaliser indéfiniment sur son passé, ses problèmes, et à se demander en boucle « pourquoi, etc ».
Au contraire, avec moi, en plus de l’écoute, de la bienveillance et des réponses à vos questions au sujet de la Dépersonnalisation, etc, vous profiterez d’une approche basée sur l’efficacité, le terre à terre, l’éducation, l’action, la transformation, les stratégies et les bonnes attitudes à adopter, les erreurs à ne pas commettre, etc plutôt que de passer des heures à se lamenter sur son sort et/ou à remuer les problèmes du passé (ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas utile de les évoquer).
En résumé vous bénéficiez d’un accompagnement visant à vous soulager et à vous apporter tout le soutien possible pour que vous puissiez reprendre progressivement les rênes de votre vie, reprendre du terrain et vous aider à vous libérer de vos symptômes de DP/DR.
Donc si vous ne savez plus quoi faire et que vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me contacter, à découvrir mes programmes DP/DR, à profiter d’une aide et d’un suivi personnalisés et/ou à consulter ma chaîne Youtube.
Ne restez pas seul(e) face à votre souffrance, prenez soin de vous. Personne d’autre que vous ne pourra faire le 1er pas à votre place.